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Nov 9, 2023

Cette semaine, je rencontre Marco Solari, qui après avoir présidé pendant 23 ans le Festival international du Film de Locarno, en est devenu le tout nouveau président d’honneur.

Depuis sa naissance, Marco est porteur de deux cultures, celle du nord qui lui vient de sa mère bernoise, et celle du sud qui lui vient de son père tessinois. Et longtemps, il est resté un étranger aux yeux de ceux qui, au nord comme au sud, refusaient de le compter comme un des leurs.

Cette question de l’identité multiculturelle, cette question de l’harmonisation des différences est au cœur du parcours de Marco.

Que ce soit à la présidence de l’Office du Tourisme du Tessin, comme organisateur du 700eanniversaire de la Confédération, ou bien encore à la présidence du Festival de Locarno, Marco a toujours cherché à rassembler ce qui était séparé, c’est-à-dire au fond, à réaliser des utopies. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé dans la lumière des projecteurs.

Le 12 août dernier sur la Plaza Grande, Marco est monté sur la scène pour clore sa 23e année de présidence du Festival du film de Locarno et annoncer qu’il allait passer de la lumière à l’ombre.

Mais ce n’est pas si simple de suivre la devise des patriciens bernois « Servir et disparaître », à moins d’avoir comme Marco, plus de goût pour la vérité que pour la séduction.

Comment passer de la lumière à l’ombre ? C’est la question de la semaine.